Porte-clefs

La crise des subprimes ne nous a pas épargnés. On s’en est sortis bien heureusement. Mais lorsqu’elle éclata, l’ambiance tendue me donna à réfléchir. Et je me souvins de mon charmant fournisseur anglais Samuel Heath que nous rencontrâmes dans son usine de Birmingham. Il nous expliqua que pendant la guerre, les approvisionnements de laiton le fameux “brass” étaient très difficiles voire impossibles. Et qu’aussi, qui penserait en ces temps si difficiles à remplacer sa poignée de fenêtre? Et pour ne pas sombrer, son aïeul eut une idée géniale, avec un simple fil de fer, encore aisément accessible, il fabriqua pour les vendre partout des millions de bagues simplissimes pour les jeunes filles, vendues 1 pence, cela les sauva! Moi je décidai, sur la foi de cette anecdote que je n’oublierai jamais, de vendre ces porte-clés allemands, quel retournement, solides et nécessaires.